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Douce possession

Sa lueur est diaboliquement caressante. Son regard pétille. Sa voix est douce et d’un timbre innocent. C’est une petite femme typique qui vous arrive poussivement à l’épaule. Elle est délicatement habillée, d’un haut rayé blanc et noir, qui laisse ses épaules et ses bras nus, mais qui ne laisse rien voir de sa poitrine, sauf deux petites formes rondes et d’une jolie proportion. Rien ne laisse entendre à cet instant que l’affaire serait découverte. Toutefois, vous n’avez d’yeux que pour le visage de cette beauté latine et légèrement dorée, comparable à ces mannequins que l’on aimerait posséder. Puis flattés par la douce brise du soir, foulant une terre qui vous est étrangère, un verre de vin, puis un deuxième. Un vendeur de roses passe. Vous l’éconduisez par un réflexe typiquement parisien. Elle fait la moue. Vous achetez une fleur. Elle n’est pas de cette culture défiante qui voit les faveurs données à son sexe comme des outrages à sa dignité. Elle n’a pas l’orgueil de la « nouvelle fé...

Le conflit des murmures ; ou le combat intérieur du bien contre le mal

Autres méditations et observations, sans aucune valeur pédagogique Le mal et le bien bruissent à tour de rôle dans les oreilles humaines. Les théologiens peinent à définir ce phénomène. Le mal serait dicté par les déchus, non pas avec des mots, des expressions ou des verbes, mais avec des ondes, des bruissements ou  avec une urgence diabolique selon  Saint Jean-Climace.  Le bien, quant à lui, serait un  ressenti lumineux selon  Syméon le Nouveau Théologien.  Déceler le bien du mal est donc un attribut fondamental de l'intelligence, et contrairement à ce que nous rabâche notre époque, ce n'est pas un exercice enfantin ; et vouloir se situer "au-delà du bien et du mal" n'est pas un désir de liberté, mais un désir, ou plutôt un délire, de se jeter corps et âme dans les bras du diable.  Ainsi, dans nos faiblesses, celui-ci peut nous murmurer :  - "tes possibilités sont infinies, tu ne vas pas te priver..." (la Cour d'assises est engorgée de gens qui o...

Peut-on vraiment porter la Croix en pendentif ?

Méditation personnelle, sans aucune finalité pédagogique Peut-on porter "autour du cou" la Sainte Croix, celle montrant le Christ crucifié, sans même heurter le Ciel ? Certainement pas, puisque le Christ a appelé ses suiveurs à porter la Croix et à suivre ses pas :  «  Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive  ».  ( Matthieu 16,24) Ce qui implique un changement de vie radical :  « Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi. » ( Galates 2,20). Cependant, le Ciel serait blessé que le porteur vive comme un mondain, se mette des mines, s'assourdît de mauvaise musique, ou passe encore son temps à se disputer ou à se vanter sur internet, ou qu'il le passe encore à  "enchaîner les relations"... En l'espèce, l'âme de ce catholique d'apparat se disperserait en petites flammèches, car elle brûlerait à feu doux, et à un rythme qu...

"Avocat" n'est pas une qualité suffisante ; ou quelques considérations douloureuses sur les limites des honneurs et des titres

"Avocat" n'est jamais une qualité suffisante. "Avocat" est celui qui est appelé à l'aide. Ce n'est que par tradition que l'on a rattaché ce titre à l'exercice de parole, et une parole qui s'exerce dans les prétoires. Alors, par extension, l'avocat est celui qui prend la parole dans les prétoires.  C'est également très insuffisant. Parce que la parole pour la parole est creuse et le titre pour le titre est vain, alors mieux vaut se présenter comme : - Avocat des libertés,  - Avocat de la Liberté, - Avocat des détenus,  - Avocat des sociétés,  - Avocat des sûretés... Ces vocables empruntent aux saints patrons leur titres, au même titre que Saint Joseph est le patron des travailleurs, Saint Michel des parachutistes, Rita des causes désespérées... Si personne n'est saint pour soi-même, un avocat ne peut l'être pour soi et de lui-même . Ainsi, "avocat" dans une phrase n'est qu'un substantif. Pris seul, ce n'e...

La franc-maçonnerie, une formidable mosaïque de toutes les erreurs humaines

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La franc-maçonnerie est un concentré de toute la bêtise humaine, un véritable shaker des vanités, un pot-pourri de toutes les arrogances et un théâtre hasardeux où se mêlent cultures mortes et dogmes étincelants. Le grand crime de ses fils de l'idole République est de vouloir étudier les grandes symboliques des siècles en les vidant de leur sacré, et se penser très intelligents pour cela... Le but ? Attendre l'Absolu par la Connaissance . Mais de la Connaissance , le Maçon ne s'arrête qu'à la première syllabe, car l'étude véritable nécessite d'avoir  en éveil  tous les sens. Explications. I. VAINE RECHERCHE DE LA VÉRITÉ Erreur majeure ; la vérité ne se cherche pas. Soit elle est révélée par le coeur ; soit elle est donnée par un examen de conscience qui nous révèle notre petitesse.  Ceci implique de faire preuve d’humilité. Or, de l’humilité la proto-secte, « le Grand Orient de France » (GODF), est le grand adversaire  en faisant de la   recherche la vérité so...