Douce possession
Sa lueur est diaboliquement caressante. Son regard pétille. Sa voix est douce et d’un timbre innocent. C’est une petite femme typique qui vous arrive poussivement à l’épaule. Elle est délicatement habillée, d’un haut rayé blanc et noir, qui laisse ses épaules et ses bras nus, mais qui ne laisse rien voir de sa poitrine, sauf deux petites formes rondes et d’une jolie proportion. Rien ne laisse entendre à cet instant que l’affaire serait découverte. Toutefois, vous n’avez d’yeux que pour le visage de cette beauté latine et légèrement dorée, comparable à ces mannequins que l’on aimerait posséder. Puis flattés par la douce brise du soir, foulant une terre qui vous est étrangère, un verre de vin, puis un deuxième. Un vendeur de roses passe. Vous l’éconduisez par un réflexe typiquement parisien. Elle fait la moue. Vous achetez une fleur. Elle n’est pas de cette culture défiante qui voit les faveurs données à son sexe comme des outrages à sa dignité. Elle n’a pas l’orgueil de la « nouvelle fé...