David Lynch ; ou l'obsession pour la vérité (...et on le remercie d'occuper nos esprits vides)
Tu penses matter un film de Lynch pour passer un bon moment ? Passe ton chemin ! Ce n'est pas toi qui regardes le film, mais c'est le film qui te regarde. Des films qui, d'ailleurs, ont pour point de parler de dépression nerveuse. Quelques précisions. En général... ....le métrage s'ouvre : - par une chose horrible (l'homicide dans Wild at Heart) ; - dans une anxiété profonde, comme celle du personnage principal angoissé par le poids des responsabilités familiales (Eraserhead, ou l'importance du contraceptif) : - par une passion amoureuse qui dévore (Lost Highway, ou l'importance d'avoir une femme belle, mais pas trop...) ; - ou par une félicité onirique, (Mulholland Drive et la jeune actrice qui découvre Hollywood, ébahie) ou un rêve enchanteur (Inland Empire et la jeune femme Polonaise qui rêve sa vie d'actrice hollywoodienne). Autant de films sur la dépression nerveuse, une fatigue de l'esprit, de laquelle l'on ne sort que de deux manière...