« Au nom de la mère » , un premier livre subversif et viscéral
C'est un livre qui commence par l’importance d’avoir un papa et une maman. C'est l’histoire d’une étudiante en droit, née d’un homme (à femmes), et d'une femme très belle (mais très pauvre). Et cette étudiante, cette fille sans père, va produire un tout premier livre qui balance sur le trafic d'influence et sur les vilénies d'un magistrat, marié et versaillais. C'est la mise au pilori, la crucifixion sans ascension de ce Dom Juan, à une époque où ce statut fascinait encore. Entre pranks et french spirit Dans cet ouvrage qui envoie du foin, l’homme est une raclure de bidet et un lâche incapable de garder son zizou dans son épouse. C'est le portrait d'une crevure en cravate Hermès, qui menaça de mort celle qu’il engrossa, et qui s’abaissa même à faire couper l’électricité de son logement, en ayant demandé la résiliation du contrat d’énergie… avec son propre numéro. Bardé de tous ses diplômes, le juge se fit crâmer comme un adolescent qui rata son prank ...