Le plus grand danger pour l'humanité
Ce n'est pas le changement climatique, ni la prolifération du nucléaire.
Cette menace est la chiure que l'on appelle "cancel culture". Le concept est simple : faire disparaitre les oeuvres artistiques que l'on considère "élitistes" ou peu "inclusives". On supprimerait alors Balzac parce que son langage est trop fleuri, et que sa présence dans les programmes scolaires favoriserait la réussite des quelques privilégiés qui auront fait l'effort de se mettre au niveau. On évincerait Jacques Brel parce qu'il n'a pas assez fait la promotion de l'égalité femmes-hommes. La médiocrité ambiante et grandissante sous-tend un véritable projet de néo-fascistes en culottes courtes ; soit qui rêvent de lisser les comportements par le bas pour faire un monde à leur image.
Mais libre à ceux-là d'avoir des goûts de chiotte, j'irai quant à moi acheter une malle hermétique pour y mettre toute la discographie de Curtis Mayfield, Kool and the Gang, des Delfonics (...), ainsi que toute la biblio de Nietzsche, Spinoza, Voltaire, Homère (...), puis je l'enterrerai profond dans la forêt. Dans 1 000 ans, quand l'humanité reviendra à la raison, on saura que ceux qui ont réécrit l'Histoire sont de sacrés faussaires.
Pour l'heure, je propose que l'on mettre à disposition de ces post-hippies dégueulasses une ZAD dans une zone inondable du Lot-et-Garonne dans laquelle ils pourront se réunir, et vivre leur rêve de dégénérés qui consiste à dormir là où ils font leurs besoins.
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