Ma position sur le conflit israélo-palestinien

Fut un temps, je m'étais fendu d'un billet improprement intitulé "Le conflit israélo-palestinien", absolument rien à secouer". 

Je prétendais arrogamment prendre de la hauteur. 

J'étais jeune.

Mais comment rester insensible au malheur d'autrui, au bruit des bombes, aux éclairs des armes et au pourpre de ce sang que l'on déverse dans les caveaux de l'humanité ?

Aussi, voulais-je clarifier ma position.

Je ne soutiens ni la politique palestinienne, ni la politique israélienne mais... les israéliennes.

Je soutiens Nathalie Portmann et Gal Gadot, à qui Dieu donna à l'une des yeux d’azur ; à l’autre le sourire divin qui emporte votre émoi.

Je soutiens ces beaux gènes, de Bar Rafaeli à Ilana Cohen ; de la grâce Séfarade au sublime Ashkénaze. 

Je soutiens Yaël Shelbia à Shlomit Malka, de Bar Zomer à Sun Mizrahi, ces beaux noms qui suffisent à magnifier la prose.

Ma situation d'occidental privilégié me donne ontologiquement à éprouver de la culpabilité face au malheur du monde.

Alors, belles israéliennes, pour vos doux yeux, bleus ou verts, je me ferais parapet contre les roquettes et parapluie nucléaire. 

Pour vous, j'arpenterais sans rames les rives du Jourdain et de l'Euphrate. 

Mon logement est grand, fait d'un lit large d'un mètre soixante, d'un canapé très moelleux et rétractable. 

Femmes d'Israël, je vous offre l'asile. 

Fondons en cette vieille Europe rabougrie une colonie nouvelle, qu'exécreront les lombardes, les slaves, les latines et les franches, vos contendantes en beauté.

Puisqu'il faut célébrer le beau, le juste, la vie : femmes d'Israël, je vous célèbre.




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