J’ai connu mieux

J’ai vu les merveilles de Rome et d’ailleurs. J’ai voyagé.

Je me suis étroitement lié aux populations que j’ai visitées. J’ai connu la fausse pudeur asiatique et la chasteté feinte de l’Italienne, fraiche, chrétienne, humide, comme la tulipe sous la première rosée du printemps. Elle est à la fois pleine d’amour et de contrition, puisqu’elle réclame des fessées. J’ai surtout connu ma préférée, la Wisigote, l’ardente, la romantique aux hanches agiles. Quand vous ne faites qu’un avec elle, et qu’elle plonge son regard dans le vôtre, vous pouvez vous y voir, car ses pupilles reflètent la flamme naissante d’une passion dévorante. Et lorsque sous ce foudre vous mollissez, vous la voyez se tortiller d’extase pendant trois parfaites minutes, avant que le coeur ne vous confisque votre vigueur

J’ai aussi ressenti la grâce d'un esprit bien fait et foisonnant, que reflète une voix, un corps, un visage sublimé par une chevelure d'un naturel estival. Sa musique vous captive. Sa culture est une joie.


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