Haro sur le chat, véritable instrument du démon

Le chat est le fruit des entrailles de l'enfer et la manufacture du diable.

Petit, mignon, vif et l'oeil chatoyant, il siphonne l'attention des jeunes couples, faisant que cette génération se passe de la procréation.

Ces jeunes païens sont pareils aux égyptiens anciens qui se font chaparder leurs élans amoureux par une bestiole au poil doux.

Il leur en faut peu pour obtenir leurs bonnes grâces !

Pour susciter les soins de l'amour maternel, il suffirait de miauler et d'avoir une tête de pokémon rare !

Ce qui est particulièrement répréhensible, c'est de se laisser chapeauter par ce mammifère domestique et de l'appeler "mon fils" ou "fifille".

C'est oublier que cet animal n'a aucune charité. C'est un tueur né, qui chasse pour le plaisir et collectionne les dépouilles d'oisillons et de rongeurs comme des trophées. 

Oui, le chat est Predator.

Le malin a toutefois déployé toute son industrie pour dessiner un antagoniste à qui Schwarzengger ne pourra pas dire "Dis donc, t'as vraiment une sale gueule toi". Tant pis si vous n'avez pas la référence.

Donc voilà une époque châtiée parce qu'elle refuse les responsabilités familiales, dont les "animaux de compagnie" ne font pas partie. 

Voilà une génération d'incongrus qui cherchent plus la compagnie que la postérité. 

Le félin porte le glaive dans les familles et sème la division pour moissonner l'extinction de l'espèce humaine, sonnant le glas des temps pour trôner sur un amas de souris crevées tout en se léchant les parties.

C'est toute une civilisation que l'on charrie vers l'abime.

Alors laissez les chats d'où ils viennent : des gouttières de l'Achéron qui irriguent les tièdes prairies de votre adulescence ! Laissez les chats aux sorcières et aux châtelains infestés par les mulots.

Accouplez-vous et accroissez-vous !