Le conflit israélo-palestinien ? Absolument rien à secouer.
Qu'il s'agisse d'un camp ou de l'autre, c'est la cause à la mode des occidentaux sans cause. On reconnait les hypocrites à leur façon de fermer les yeux face à la misère qui sévit tout près de chez eux. Ils tournent bien la tête quand des « sans-abri » crèvent la gueule ouverte dans leurs gares. Ces loustics luttent pour la "justice universelle", mais ils ne savent rien des tares de la justice de leur pays. Les tenants de ces deux groupe de « pensée » souhaitent juste se sentir exister, et en important des conflits ayant cours 3 000 bornes de leur Starbucks préféré. Évidemment, rien n'est plus éloquent qu'une photo d'un enfant sans vie, échoué sur un rivage. D'ailleurs les médias l'ont bien saisi, et même si on ne saurait dire exactement par qui la photo a été prise, ni où elle a été prise, et encore poins quand, c’est suffisant pour transformer des personnes oisives et complètement vides en militants anti-colonialistes. Mais quels pensées ont-ils pour ce bébé qui smeurt de faim toutes les 5 minutes dans le monde ? Est-ce qu'ils publieraient #JeSuisSudSoudan ou #JeSuisMyanmar ? Que savent-ils du sanglant conflit au Yemen ? Et pour quelles raisons le conflit israélo-palestinien titille à ce point les sensibilités bienpensantes ? Je vais vous le dire : le grand problème est que la plupart des gens se font atrocement chier et ne savent foutrement rien de ce qui se passe dans les contrées moyen-orientales. Pourquoi, du jour au lendemain, les israéliens mettent des coups de latte ? Pourquoi les palestiniens balancent des cailloux et des roquettes ? Pourquoi malgré tout existe-il des quartiers arabes à Jérusalem qui sont aussi paisibles que notre Saint-Germain-Des-Près ? C'est comme si l'esprit des croisades était encore présent chez le quidam, et qu’il rêve juste de reprendre le Saint-Sépulcre aux sarrasins. Or, le grand vice des ces deux belligérants (Israël et Palestine) est d'asseoir leurs projets politiques sur des théocraties bien crétines. Tous animés par un Deus veult mental, il y en pas un pour rattraper l'autre. Le fanatisme chalande ces deux opposants et malheureusement pour nous, il contamine les ignares qui ab initio n'ont aucune valeur à défendre. Donc le moindre écervelé de la Courneuve, de Bordeaux, ou de Villeneuve-La-Garenne se sentirait plus israélien ou plus palestinien qu'héritier de la France éternelle. Chose d'une infinie sottise. On constate alors que le fanatisme, tout comme l'hystérie propre au sédentaire, donne quelque chose s’assez explosif. Seul point positif de ce débat : l'appel au boycott de certaines marques qui nous empoisonnent avec sucres et autres édulcorants. Autrement, ce militantisme est assez pitoyable, et on surestime grandement la portée géopolitique du conflit. Parlez donc de la Route de la Soie ou du Caucase au militant intermittent, et il n'y aura plus personne. Or, ce sont juste les sujets qui définissent le monde de demain... Clairement, en temps de paix, le consommateur s'ennuie. Et pour oublier l'absurdité de son existence et son goût trop prononcé pour des plaisirs éphémères (Netflix, PornHub, Fortnite...), il désire ardemment s'inscrire dans un "tout" communautaire. Le problème est, encore une fois, qu’il se trompe de combat et qu'il ferait mieux d'ouvrir un foutu livre d'histoire pour développer un intellect.
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