Le journal d'un hérétique

    Selon certains,  avoir envie de devenir avocat c'est déjà avoir fait le moitié du chemin. Ainsi, comme ne l'indique pas ce titre racoleur, je livre mon parcours qui n'a aucune vocation à exemplarité. Mais puisse-t-il en inspirer certains pour arpenter sereinement ce qu'il reste du chemin. Quelques considérations générales sur l’examen      À chaud, un mois après l’avoir passé, je dirais que c’est un examen à faible teneur intellectuelle. Concrètement, je m'attendais à de grosses interros et je n’ai pas été déçu. Pour le réussir, il conviendrait de s'armer de l'arsenal suivant : une méthodologie soignée qui force le respect (la prise d'automatismes est la clé), une maitrise du cours qui comprend la mémorisation des grandes lignes , et de toutes les subtilités jurisprudentielles (impliquant ainsi de pouvoir réciter de tête le plan de son cours, et d'en avoir une vision globale), et surtout un état psychologique positif , voire enjoué (facile à d

À quoi mène une vie d'habitudes, d'automatismes et de politesses ? Pourquoi plutôt  ne  rien respecter, ni personne ? Ce confort ramollissent conduit à renoncer à tout apprentissage.  Baltasar Gracian dit que l'homme change de caractère tous les sept ans, et Oscar Niemeyer le complèterait en ajoutant que l 'important est de toujours débuter.  Alors autant rester mobile et s'intéresser à domaines qui en vaillent la peine, sans s'enfermer dans une spécialité. Un écrivant aujourd'hui, un artiste demain, un politique plus tard. Pourquoi se limiter... La capacité de l'esprit à s'adapter est étonnante, et les possibilités sont infinies. En somme, la douleur du travail est peut-être la clé de l'immortalité...