Salomon ; ou la Justice familiale idéale
Rupture, divorce, séparation… sont au nombre des conflits familiaux que connaissent nos magistrats. Spécialisés, ils statuent en formation unique, et reçoivent les parents querelleurs en leur bureau, sans l’ombre d’un procès publique. Et c’est infortuné, car le public devrait constater par effet de miroir qu’il est composé d’enfoirés totaux, ou de demeurés congénitaux qu’il faudrait faire frire, comme au Grand Siècle de Philippe Le Bel dans son oeuvre de répression des sorcières hérétiques, et de moults démoniaques possédés par l’esprit d’Iblis le Rouge aux pointes fourchues. Un jour, Madame lui donna du "mon roi", "mon amoureux", "mon homme" et lui but sa semence cul-sec, tel l'Actimel qu'elle prit chaque matin pour "renforcer ses défense immunitaires". Quant à Monsieur, il affubla sa dulcinée d'horreurs, du type "jtm mon coeur" ou "je finirais ma vie avec toi". Ce Jacques, nom de cocu qu'il sied de lui attrib