Elon Musk, contempteur du progrès, imposteur et énorme fumier

Chaque fait et gestes d’Elon Musk sont tournés vers ses actionnaires. Elon le Génie, Musk le Visionnaire n’est qu’un ingénieur psychorigide parmi tant d’autres. Il veut coloniser Mars ? La belle affaire. Allons donc jouer un remake de Doom III sur une planète où il fait -63 à l’ombre ! Il a conçu des fusées réutilisables. Mais qui veut-il impressionner avec ses suppôts spéciaux ? Ça ne fait mouiller que la petite finance qui se paluche sur l'action Tesla. En vérité, Musk veut démocratiser le voyage pour les extra-nantis se rêvant extra-terrestres pissant sur les extra-vauriens. Mais une ordure dans la stratosphère reste une ordure. Et Elon surfe sur notre fascination pour les Asperger. En cela, il peut remercier Dustin Hoffman. Un visionnaire ? Non. À coté de son esbroufe aérospatiale, il a une société de bagnoles qui peinent à démarrer en cote, et une solution de paiement sans carte. Le bougre était à deux doigts d'inventer le virement bancaire... L'animal adore le pognon. En fait, c'est Shylock, le charisme en moins. Elon Musk veut tellement passer pour un "DG cool" et "original" qu'il a appelé son marmot "X Æ A-12", ce qui signifie dans sa cryptographie "allez tous vous faire enculer". Oui, il est plutôt comme ça notre Elon. Le seul progrès qu'il a décelé est le pouvoir de l'inimitié. Sur les réseaux, il enfile with no vaseline le tocard qui bande pour une fortune rapide et facile avec les cryptomonnaies. Son palmarès ? Influenceur le plus blindé au monde. Chaque tweet en faveur ou en défaveur du Bitcoin provoque un séisme sur son cours. Et pensez-vous bien que l'équipe de Musk aura raflé la mise, en ayant vendu toutes ses participations avant de les racheter au plus bas. Qu'importe. Sur le marché des monnaies numériques, il n'y a pas de délit d'initié ou de manipulation des cours, non ? C'est tellement une caricature de l'américain fourbe qu'il aurait perdu son âme après avoir cessé d'être canadien. Comme le triste Gates, il a créé un monopole de l'innovation. Comme Rockefeller, il écrase les projets concurrents. Il est un trust humain. Mais contrairement au pétrolier John Da', l'oeuvre de Musk sera toujours réservée à une petite élite. L'exploration spatiale ? On en rêve tous. Dommage que SpaceX se borne à envoyer des chauves en orbite. Car observer les étoiles, les approcher, étudier leur composition, poser des sondes sur des astéroïdes, tenter de mesurer la taille de l'univers, titiller Proxima du Centaure, toucher le "visage de Dieu", atteindre une des nombreuses galaxies qui jouxtent la nôtre... Ça, c'est de l'ambition. Mais être un magnat, prendre un milliard de subventions pour trifouiller 3 satellites et étendre la couverture du réseau national, permettre au redneck d'avoir sa dose quotidienne de Tik Tok et de Fox News... Ça, c'est de la merde. Ce fumier trouve aussi matière à se la jouer "Bon Samaritain". Compte-t-il vraiment poser ses couilles sur la commode et 6 milliards de dollars pour éradiquer la faim dans le monde ? Mouais. Déjà qu'il n'est certainement pas du genre à lâcher un pourboire... Le rapace a le sens de la provoc'. C'est un rat (elon-)musqué qui maitrise le coup de comm'. Infâme mais pas un inculte, il sait que l'ONU est un conglomérat d'hommes-troncs, et que la décision de nourrir un peuple dépend surtout de ceux qui manient des trucs en acier qui tirent 600 coups par minute. Il est aussi comparé à Tony Stark, mais Elon Musk n'est ni étincelant, ni héroïque. Il serait plutôt du genre à proposer un pacte d'actionnaires à Thanos, mais pas à lui rentrer dans le lard. C'est tout au plus un "Tetsuo, The Iron Man" dans le style technicien zélé qui envisagerait de copuler avec une machine. Et ce n'est pas en publiant 3 mèmes par jour qu'il passera pour autre chose qu'un obscur oligarque féru de sous-culture. Toujours pour passer pour el hombre del pueblo, ce faux-jeton s'essaye à l'humour au Saturday Night Live, alors que la dernière blague qu'il a sortie doit dater de 1996 (certes, le Cybertruck de 2019 c'était sacrément poilant). Sa passion ? Secouer l'arbre du buzz, en récolter les fruits et les déguster sur vos croupes. Il est le troubadour des banques d'investissement, la catin d'un système médiatique auquel il s'est entièrement soumis. La parabole du Bon Samaritain lui va si peu que s'il aimait son prochain comme lui-même, devant tant d'amour la Terre se décrocherait du soleil, qui se décrocherait de la voie lactée, qui se décrocherait de la galaxie d'Andromède, qui se décrocherait de l'univers. En vérité, seul Musk aurait sa place sur Mars, parce qu'il manque tellement peu d'air qu'il pourrait survivre dans une atmosphère composée de 96% de dioxyde de carbone. 


PS : la Fédération Française de Débat organise bientôt (et à juste titre) le Procès (seulement) fictif d'Elon Musk... donc à celui qui osera me piquer mes syntagmes, mes épithètes et mes tournures : ta grosse daronne mange des croustibats pendant que tu suces des cailloux. Espèce de chiot maigrelet.



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