The Office, satire de l’ordinaire, comédie extraordinaire
The Office, version anglaise, hein. L a seule version qui vaille et p as cette purge qu'est la version US. Cette pépite des années 2000 repose un concept novateur : une équipe de reportage, qu'on ne verra jamais à l'écran, suit le quotidien de quelques employés dans une boite banale d'export de papier (Wernham Hogg), elle-même située dans une zone industrielle paumée d'Angleterre (Slough) . Pourquoi c'est un chef d'oeuvre ? Car c'est un grand théâtre comique. C'est une peinture de l'absurdité du monde professionnel. Absurde dans ses conventions, absurde dans sa stratification. Quelques éléments de l'intrigue : 1/ Tim, anglais typiquement en mal de vitamine D (interprété par Martin Freeman) est un v endeur de ramettes de papier. Il est le raté sublime, un " no life " néo-trentenaire qui semble avoir été trop couvé par sa mère. Mais Tim est un garçon cultivé et éveillé (à ne pas confondre avec les w0kes de Twitter). Eveillé m