La vengeance selon Shakespeare
La déesse vengeance. Muse douce et violente. Elle réside dans les recoins les plus sombres de l'âme. Qui en réfuterait l'existence mentirait. Dans ses oeuvres, Shakespeare enseigne que la vengeance envahit tout ambitieux. Telle une vapeur inflammable, elle s’embrase avec une étincelle, celle de l'envie, donnant vie à la flamme de la colère puis au brasier de la cruauté . Et selon les circonstances, l'étincelle porte différents noms. La vengeance sous l'impulsion de l'orgueil Selon Shakespeare, l'impulsion nait d'un mot, d'une phrase, d'une proposition qui taquine votre orgueil, ainsi de Lady MacBeth qui incita son époux à « être un homme » et... à abattre son roi . Q uelques phrases de l'être aimé suffiraient à empoisonner un coeur loyal et noble. Débattant en lui-même, le chevalier eût tenté de plaider la cause de son roi, mais l'idée du meurtre avait traversé ses veines. Sa vieillissante Lady l'eût sous son joug et finît par ve