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Christ-Roi et sécurité juridique : des conséquences désastreuses de rejeter de vos coeurs Notre-Seigneur

Tant de malheurs n'arriveraient pas à ceux qui ont la crainte de Dieu  ! Quelques exemples tirés de mes dossiers : I. La mère seule et le père fuyard   « Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ». ( Matthieu 19:6) Bien, de se marier. Mais très moche de vivre dix années avec une femme, et de la répudier...  Ce qui est tout à fait possible avec deux avocats fantoches, qui vous préparent un divorce par consentement mutuel en carton. Puis voilà que ce couple se chamaille sur le prix des billets d'avion que doivent prendre les enfants, pour s’envoler voir leur père, qui est allé « refaire sa vie » dans le Sud de l'Europe. Fort heureusement, la mère a eu la chance de tomber sur l’avocat le plus prometteur de sa génération, qui lui a obtenu une pension alimentaire de 500 euros, et a mis tous les trajets des enfants à la charge du père. Le bingo est total. Les parents doivent cependant se conformer à une loi assez peu intimidante (comme toutes les lois républicaines...

L’étonnant mystère du Clodo Argenté

Imagine-toi posé à la table d’un bar-tabac, tenu par une Chinoise aussi rigide que le bambou et qu’une faux de rizière. Cette terrible mandarine est plus intransigeante que le sanhédrin ; et elle essaye, tant bien que mal, de déloger   de sa parcelle  un clodo de compét' .  Quel est son tort ?  Être assis depuis deux heures sur une chaise dans un estaminet tenu par l’Empire du Milieu et par son impitoyable parti unique.  Première injonction : « Pa-tez Monsieur, c’est pas place gratuite ici ». Réplique le romanichel d’airain : « Laissez-moi, la République se renouvelle tous les six mois et il faut demander la destitution du Sénat ».  Deuxième injonction : « Ça-suffit-main-te-nant, je perds de l’a-gent moi ».  Je n'ai pas entendu la réplique. J’avais à faire sur mon  smartphone . J'ai juste pensé que le PCC tirait ses ressources de l'État...  et que la sommation  n'était pas suffisamment interpellative pour ne pas avoir été suivie d'une ...

Éloge de la Mama Africaine

Elle est dans le bus, d'un bandana rouge coiffée, hiver comme été. Son marmot, sorti du bois deux ans plus tôt, siège dans le creux de son dos. Il a un foulard pour seul maintien.  Viennent de naître deux petits frère et soeur : bonheur (ou malheur) ! ils sont arrivés en même temps.  En attendant, la Mama veille sur ses trois mouflets, et sur son kilo de fruits et de légumes, savamment niché dans la cale de la poussette.  Cette même poussette que pas un gogo, détenteur d'un passe navigo, ne daigne soulever pour cette Madame, aux simples fins qu'elle gravisse les quatre grosses marches qui la séparent du trottoir et de l'habitacle du bus. Certes, ces engins sont tels qu'on ne sait si l'on entre dans un Jumbo jet ou dans une foutue fusée Space X, mais mon coco... fais un effort !  Enculé, avec ton casque Marshall à 25 euros, tu es assourdi par un son qui sature dès 25 décibels. Tu es une sous-merde encapuchonnée avec toujours un peu tabac qui traine au fond de la ...

Dix bonnes raisons pour lesquelles la proposition de loi relative au "droit à l'aide à mourir" est une véritable abomination juridique

1/ Le titre seul de la loi est merdique Est proposé un "droit à l'aide", ce qui est une tautologie qui meurtrit le langage. Soit on bénéficie d'un droit, soit d'une aide. Le droit est la liberté que l'on accorde ; l'aide est la modalité d'exercice de cette liberté.  Mais votre gouvernement vous prend tellement pour des billes qu'il tente de vous présenter   ce faux progrès comme une faveur. D'ailleurs, comment peut-on prétendre aider l'autre en lui proposant d'abréger sa vie ? 2/ Le choix de l'heure du décès est une illusion Vous n'avez pas beaucoup de temps, et moi non plus. Alors allons à l'essentiel. Une personne peut demander l'aide à mourir (sic), aux conditions particulièrement confuses  de :  « 3° Être atteinte d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale ;  « 4° Présenter une souffrance physique ou psychologique liée à cette affection...

N’enseignez pas en fac de droit (hors Paris intra-muros et quelques classes de province)

N'enseignez pas en fac de droit. Vous ne croiserez le regard que de 2 à 3 intelligences, tandis que vous ferez face à 25 merlans qui semblent implorer que vous les remettiez dans l'eau. Vous ferez face à de fantastiques paresseux, qui ne rêveront, tout le cours durant, que de regagner leur branche, soit que ces marsupiaux sont las de leur existence, à cause du nihilisme propagé par les écrans ; soit qu'ils sont trop peu lettrés pour comprendre au moins 9 mots sur 10 d'une phrase correctement construite. C'est cela, enseigner en fac de droit, du moins en première année : c'est une pénible mission d'alphabétisation. Alors on aimerait s'enchainer à la grille du portail de l'université, gardé par un agent de sécurité très peu sécurisant, pour militer pour une réforme de l'entrée en licence de droit : contrôle de lecture et de compréhension du français, et obligation de suivre des cours de remise à niveau en cas d'échec.  Exactement comme il y a 1...