Bien préparer votre voyage en Turquie : quelques conseils juridiques pour éviter « l’expérience Midnight Express »
Midnight Express est un film magnifique sur les mille tourments dans une prison turque d’un petit Américain, qui tenta de sortir du haschich.
Ce film est criant de vérité car, peu importe qui l’on est, et d’où l’on vient, en voyage comme en amour, nous risquons tous d’être jeté dans une cage boueuse, pleine de sodomites et de bouilleurs d’enfants. A fortiori, si j’ose dire, quand vous allez en Turquie, terres singulières, et que vous envisagez d’en sortir. Alors suivez le guide, et vous ne serez jamais lost in translation, ni aucun élément de culture locale ne vous échappera.
Conseil numéro 1 : Éviter de tenter d’exporter des psychotropes
Ça tombe sous le sens. Mais shit, haschich, khat, captagon, advil… évitez. Laissez cela à la communauté albanaise. Pour vivre l’ivresse orientale, l’Occidental très las devra se contenter d’un simple narghilé. Et si vous vous obstinez à tenter le diable (Iblis en l’espèce), préférez vous insérez la drogue dans le fondement avant de passer la douane (mais sans le narghilé). Gare aux colons irritables (et je ne parle pas de britanniques contrariés).
Conseil numéro 2 : Faire mine que la greffe de cheveux du Turc est réussie
Ce n’est pas un mythe. la Turquie est le Saint-Jacques-de-Compostelle des dégarnis. Et bien que je crois dans le karma, je dois dire que, de Stamboul à Antalya, le greffé a l’air d’avoir de la moquette sur la tête. Synthétique ou terre battue, il parait militer pour que l’Open d’Australie se déroule à Izmir. Il a paré son chef d’un élément inconnu au tableau périodique. Il s’attendait à des cheveux, il reçut une garniture. C’est devenu une pièce montée. C’est comme si on vous vendait un sur-mesure de chez Brioni et que vous vous retrouviez avec des vêtements de l’Armée du Salut. Mais gare à qui le remarque, et à qui toise trop longuement le lieu du forfait.
Conseil numéro 3 : Ignorer l’aspect factice du visage de la Turque
Les femmes turques sont sublimes. Leurs beaux gènes sont le fruit d’une longue macération dans le bassin méditerranéen. Elles ont souvent des yeux d’ocres clairs et brillants, et les cheveux d’un jais très sombre. Le visage fin, elles ont un nez légèrement incurvé et de jolis lèvres d’un pourpre naturel, larges mais pas trop.
Et parlons-en de ces lèvres… Les plus sensibles au marketing oseront déformer leur bouche avec des injections pour ressembler à un pokemon de première génération. Pour surfaire leurs caractères sexuels secondaires, elles dessineront sur leur visage une éternelle expression de « cul de poule », si bien qu’elles auront l’air toujours perplexes.
Alors on veillera à ne jamais s’agacer publiquement de ce que certaines avilissent les traits divins que la Grâce leur a donnés.
Conseil numéro 4 : Ne pas faire remarquer que le Turc met trop d’oignon dans ses plats
Nul ne l’ignore : l’oignon turque est différent de l’oignon français, italien ou prussien. Certes, l’oignon turque est 40% plus goûtu que les autres, mais il est potentiellement 40% plus fort. Le condiment vous donnera alors une haleine d’une rare vilénie. Tenace, vous ne pourrez vous en défaire qu’avec du bicarbonate de soude ou un exorcisme. Croquer un oignon turc, c’est convoquer Iblis dans votre goulot. Seul avantage du culte de l’oignon : les turcs étaient prêts à appliquer les règles de la distanciation sociale.
Conseil numéro 5 : Faire fi de l’inconstance religieuse du Turc
Et que dire des faisceaux lumineux qui illuminent le ciel ténébreux qui coiffe la Mosquée bleue. En s’en approchant, on ne saurait dire s’il s’agit d’un lieu de culte ou du Pacha club de Louveciennes.
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