Tant de malheurs n'arriveraient pas à ceux qui ont la crainte de Dieu !
Quelques exemples tirés de mes dossiers :
I. La mère seule et le père fuyard
« Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ». (Matthieu 19:6)
Bien, de se marier. Mais très moche de vivre dix années avec une femme, et de la répudier...
Ce qui est tout à fait possible avec deux avocats fantoches, qui vous préparent un divorce par consentement mutuel en carton.
Puis voilà que ce couple se chamaille sur le prix des billets d'avion que doivent prendre les enfants, pour s’envoler voir leur père, qui est allé « refaire sa vie » dans le Sud de l'Europe.
Fort heureusement, la mère a eu la chance de tomber sur l’avocat le plus prometteur de sa génération, qui lui a obtenu une pension alimentaire de 500 euros, et a mis tous les trajets des enfants à la charge du père. Le bingo est total.
Les parents doivent cependant se conformer à une loi assez peu intimidante (comme toutes les lois républicaines d'ailleurs) : le jugement civil. Aussi bien rédigé soit-il, ce jugement sera appliqué au bon vouloir du père, lequel ira pinailler, par exemple, sur les prix des billets et sur les horaires des vols.
Voilà comment ce pénible vient contrarier cette triple sainteté qu'est la mère, la femme et l'épouse.
Mais si Christ-Roi a souffert sur la Croix, c’est aussi pour cet énergumène. Mais si ce pécheur n’adoucit pas son coeur, il sera envoyé à géhenne.
"Prenez donc garde en votre esprit, Et qu'aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse! Car je hais la répudiation" (Malachie 2:15-16).
II. La femme qui ne s'aimait point
"Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ?" (1 Corinthiens 6:19)
Une femme africaine de cinquante ans a eu la grâce d’enfanter par deux fois (sans mauvais jeu de mots).
Elle se trouve toutefois "déformée", avec son ventre rond et pendant, et ses fesses un peu rentrées (les photos sont au dossier).
Son divorce l’a dévastée, et son coeur est comme une terre qu'on a brûlée.
Donc, pour retrouver sa cambrure de trentenaire, elle a eu l’idée désespérée de recourir à un « chirurgien esthétique plastique ». Le titre aurait déjà dû l'interpeller. Et le praticien fera du MAUVAIS TRAVAIL, avant d’envoyer des piques humiliantes à cette dame sur son lit d’hôpital, qui aura osé révéler sa déception.
Puis un conflit judiciaire s’est élevé…
Reste à démontrer un impair du praticien, ou une défaillance de la clinique. Et le procès s’annonce… long… très long.
“Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous.” (1 Corinthiens 3:17)
Ainsi soit-il !
III. Le bulot ; ou la grande désertion de l'Esprit-Saint
C'est l'histoire d'un garçon qui participe à un trafic de drogue dans un square. Pour ne stigmatiser personne, on va l'appeler Youssef.
La vie de Youssef est aussi banale que celle d'un agent de change, ou d'un courtier en placements financiers.
Youssef le Juste s'est détourné des voies classiques de l'instruction publique (certes inintéressante au possible) et de la foi, pour faire comme les "grands du quartier", des individus essentiellement pédérastes, et parfaitement vendus à Mammon. Espérance de vie : 45 ans (sauf repentance). Et c'est bien heureux.
Bref, l'implication de Youssef n'est pas folle, elle ne se limite qu'à quelques surveillances de la zone, devant parfois lancer l'alerte.
Voici Youssef le Brave, lanceur d'alerte.
Ne sachant aligner trois phrases, ni une idée cohérente, Youssef, lui aussi, a abîmé le sanctuaire que le Tout-Puissant lui a donné par une consommation excessive de substances cannabinoïdes.
Autant dire que l'Esprit Saint a fui, et le Paraclet n'est pas pour lui.
Ni sa voix, ni son regard ne témoignent de la présence de son âme.
Certes, vous pourrez rétorquer : "le pauvre ! il est victime des embûches des adultes et de celles de la société !". Non. Le Youss' est fier de son parcours, et il est ravi que son temps en détention provisoire ait augmenté sa "Street Cred'", plutôt que son Rouah ha-Qodesh.
L'insensé dédaigne l'instruction de son père, Mais celui qui a égard à la réprimande agit avec prudence. (Proverbe 15:5).
Mais à Dieu, rien d'impossible ; et la foi interdit de priver ce garçon de miséricorde.
Alors considérons qu'il ferait un bon catéchumène, après s'être entretenu avec le meilleur exorciste du Vatican et s’être fait accompagner jusqu'au baptême par un bon abbé, qui a servi dans l'Armée de Terre, et qui a trouvé quelques grâces dans les bédouins qui ont mortifié leurs esprits.
Ainsi soit-il !
IV. L'homme qui avait très soif (et malheureusement, pas de Dieu...)
Encore un homme que l'on est tenté de juger durement et effrontément.
À 24 ans, il a plus de 10 mentions à son casier, toutes liées à son alcoolisme.
Ses infractions préférées : conduite sous l'emprise d'un état alcoolique et violences volontaires aggravées par un état alcoolique.
Puis, de nouveau, le voilà au cachot, pour avoir bu comme un trou.
Il sera jugé pour avoir tabassé, lors d'une soirée, et sans raison apparente, un gringalet de 25 kilos son cadet.
- "Ça ne m'arrive que quand je bois".
- "Ouais, mais arrête de boire".
- "Je n'arrive pas à m'en empêcher".
- "Tu iras en prison, là où il n'y a pas d'alcool".
L'avocat :
- "Objection ! Il y a des substances bien plus sombres qui circulent en prison, et on en sent quelques essences champêtres quand on passe dans certaines ailes. Il pourrait tomber dans une autre addiction. Si la prison avait une vertu curative, cela se saurait ! Il lutte contre un mal qui est plus fort que lui pour l'instant. Je doute de son discernement au moment des faits. Ce cas dépasse la théorie de l'autonomie de la volonté.
Puis regardez-le... Il est jeune et ses parents demeurent son seul appui, il a tout un avenir devant lui !".
Résultat : le nouveau Bacchus s'en tire avec une peine de prison aménagée.
Donc, pour cet homme, je veux bien concéder qu'il souffre de l'oeuvre du malin. Il est attaqué quand il est seul, il est possédé quand il est vulnérable.
Alors, que son aumônier lui dise ce verset :
"...Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle." (Jean 4:13-14).
Puis celui-ci :
"Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur" (Éphésiens 5:18-19).
Il n'a plus qu'à s'inscrire à une chorale.
Ainsi soit-il !
V. L'ultime démoniaque (sous des apparences affables)
Rien de tel qu'un client aimable et respectueux ! Mais rien de plus pénible que celui qui nie l'évidence. On se passera des détails, puisque l'affaire est dégueulasse et que ce blog doit rester tout public.
C'est l'histoire d'un homme de 46 ans, qui a une relation adultère et suivie avec une personne qui est née trente ans avant lui. Il se rend chez elle, accueilli par les parents de la jeune, bouteille de scotch à la main. Se voient-ils pour désinfecter le parquet ?
Puis sur la plainte de la fille, le bonhomme est placé sous contrôle judiciaire, car il a travail, famille et logement. Et son épouse a conservé, par je-ne-sais quelle oeuvre des cieux, toute sa foi en son innocence.
Elle n'a pas lu le dossier...
Bref, à un homme non marié, on aurait pu reprocher de s'être abandonné à la sensualité, avant de s'être engagé à recevoir le sacrement du mariage. Mais notre protagoniste semble avoir une morale issue d'une religion qui a une autre conception de l'exclusivité, et du caractère nubile de l'épouse.
Tandis que six siècles plus tôt, la règle fut évidente :
"Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer". (Matthieu 18:6).
Pourvu que l'on dispense des cours de plongée au mitard !
Ainsi soit-il !
Voilà tant de lois qui seraient effectives, puisqu'elles entreraient dans les coeurs. Voici tant de règles que l'on apprend, que l'on médite et que l'on pratique, au moins par crainte d'offenser le Divin.
Il est donc temps de colorer nos très fades lois civiles d'un peu de souffle, d'un peu de sacré, car l'homme d'aujourd'hui est faible en charité, mais puissant en orgueil.
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