Paris, ville du démon
Ô Paris,
Ville impie.
Ton sol sent les chiottes,
Enragées sont tes chariotes ;
Sur un passage piéton passer,
C’est risque de trépasser.
Sur leurs trottinettes électriques,
Tes citadins sont pathétiques.
Ils nous doublent comme des fripouilles,
Car hâtés de rentrer se tirer la nouille.
Le parisien est un branlotin.
De son logeur il est la catin.
Ainsi nulle affaire ne lui parait meilleure,
Que d’offrir le tiers de son salaire à un bailleur.
Ô vieux propriétaire,
Approche-toi, que je t’enterre.
Trois mois pour réparer la chasse ?
Fils de pute et chien de la casse.
De jeunes sots tu soutires les deniers,
Alors qu'à vil prix tu acquis au siècle dernier.
Ô grand singe flétri, si pingre et si mourant,
Que comptes-tu faire de tout cet argent ?
Ô parisiens, âmes sombres et corrompues,
Vos discussions feraient pâlir un bar PMU.
De même, près de la Maison Bosc,
L’indignité te mène au kiosque,
Pour prendre des articles en photo,
Alors que tu gagnes trois mille euros,
Et que tu acquiers ton macchiato,
Contre la somme de neuf euros.
Escroqué éternel sans coup férir,
Comme en Quarante, tu demeures,
De ce peuple que l'on peut envahir,
En un peu moins d'une heure.
En soi, la seule gloire que tu amassas,
Fut que sur toi ce bon Gargantua pissa.
Avec les horreurs sculpturales que tu arbores,
L’odeur de tes ruelles ferait défaillir un mort.
Publicités dégénérées et vagins sur les murs,
Font de toute traversée en toi une torture.
Parangon de la civilisation tu prétends être,
Mais mieux vaut vivre dans un bois de hêtres.
Ô putride cité,
C'est à tort que tu es plébiscitée,
Sempiternellement, avec tes monuments,
Tu nous mens.
Clodo sauvage dans les parages.
Tu es de l'apanage du marécage.
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