Tom Ripley n’est pas un mec sympa et voilà pourquoi
« Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul » nous dit l’Ancien testament. Il n’est pas bon non plus d’être pauvre. Ripley est une série Netflix, et j’admets que j’ai végété comme un connard pendant cinq heures devant un putain d’écran, plutôt que d’avoir lu les livres de Patricia Highsmith. Mais j’ai tout de suite été vendu quand il s’est agi de voir l’Italie, en noir et blanc certes, pour connaitre l’histoire de mecs qui ont quitté leur banlieue de merde de New-York pour inclure un peu de beauté dans leurs vies. Eh oui. « La beauté sauvera le monde » disait Dostoïevski (et c’est bien la seule phrase que j’ai lue de lui). Mais la beauté ne sauvera pas l’un de ces deux gars, puisque le plus riche d’entre eux (Dickee) se fera trucider par le plus pauvre (Tom Ripley). Bon… Pas de grandes phrases ici. C’est du Netflix, et ça verse dans le social justice. Tom est le misanthrope ultime. Il a du talent et aucune éthique. Donc l’escroc typique. Tom a saisi l’occasion de partir en mission