Anti-hommage à Jean-Marie Le Pen, hypocrite fini
Je suis contraint de me joindre à la foule des dégénérés, des manants, des tocards qui célèbrent le trépas d'un homme, puisque nous vivons une époque dans laquelle plus rien n'est sacré. Cependant, je n'épouserai point la liesse du plus simple. Nous devons prendre Jean-Marie Le Pen pour ce qu'il est, et c'est le Prince Murat qui en parle le mieux : il était une parodie d'homme de droite, un pantin, une construction médiatique, aussi certaine qu'un Hassen Chalghoumi, que l'ouvrier Stakhanov et que Big Brother. C'était une espèce de monomanique, obsédé par les "arbres" et les "noix". Ce n'est pas la belle droite du Comte de Paris ou de Monseigneur Crépy. Ce n'est pas Bernard Lugan, Joseph de Maistre ou François de La Rochefoucauld, mais un hypocrite fini qui s'est compromis avec la gauche et les partis dits "de gouvernement". Il fut le parfait laquais de tous ces politiciens de carrière sous-instruits et su...