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Affichage des articles du août, 2025

(ARTICLE INVITÉ) - Défense de l’avocat pénaliste

 Réponse à l'article précédent  Défense de l’avocat pénaliste (sera suivie de : Illustration de l’avocat pénaliste ) Qu’un avocat s’en prenne ainsi, sous couvert de justice, à ses propres confrères, voilà qui devrait choquer, me semble-t-il, même ceux qui sont étrangers à la profession. Cette attaque, de plus, menace même la base sur laquelle repose ce métier, ou plutôt cette vocation : ainsi, maintenant, parce qu’un avocat défend un criminel, il en devient un lui-même ! Autant condamner les tribunaux ; à ce compte-là, abandonnant l’idée même de justice, autant livrer l’accusé à la vindicte populaire, à la foule emportée qui se chargera, de façon affreuse et sanguinaire, de châtier celui qu’elle a déjà condamné avant de l’entendre. Oui, vraiment, il faut un culot qui dépasse les bornes, pour attaquer ainsi un principe fondamental de l'État de droit, inscrit au fronton des Constitutions et des conventions internationales ! À moins qu’il ne s’agisse, ici...

De la perversion de la pratique du droit pénal

L’avocat en droit pénal est complètement vendu au mal. Il se consacre, littéralement, corps et âme aux démoniaques pour glorifier son propre égo, ce qui fait de lui-même, in fine , un démoniaque. Il est celui qui se retranche derrière le « droit de tous à être défendu », ce qui fait de lui, tout aussi, un hypocrite. Mais en justifiant ainsi son engagement, il revendique en vérité - et pour lui-même - le triple droit : - de pratiquer une matière qui nécessite peu de connaissances théoriques (l’essentiel des réformes concernent la procédure pénale, et ce sont les délais et le formalisme qui, bon an mal an, changent sensiblement ) - ainsi, le pénaliste applique une science sans mouvement, tirée d’une suite de mots et d’injonctions qui ne suscitent plus aucune réflexion (exemple : qu’entend la loi, au sens de l’article 144 du code de procédure pénale, quand elle parle de « menace à l’ordre public » pouvant justifier d’une détention provisoire ? - même les magistrats ont renoncé à répondre ...

L’avocature n’est pas un sacerdoce

L’avocature n’est pas un sacerdoce, c'est même un sacrilège.  La profession est sortie de la cote de la sainte  Église catholique ; si bien qu' au XIIIème Siècle,  Philippe le Bel consacra un corps de métier devant jurer sur les Évangiles et d'aider gracieusement la veuve et l’orphelin.  À présent, la gloire de la plupart est  de dégobiller  en cour d'assises  la plaidoirie la plus longue, sans vraiment considérer sa pertinence ; ou de  défendre le trafiquant dont la performance est évaluée au tonnage de ses importations (devant alors changer de vocation, puisqu'il finira au trou). À présent, nous jurons sur la très peu sacrée loi républicaine, en ce qu'elle proclame une quintuple abstraction : « je jure d’exercer avec dignité, conscience, indépendance, humanité et probité ».  C'est vague.  Ici, chaque mot est une déesse hécate, une polysémie en règle où l'acception de chaque terme varie selon les époques ; et cette allitération en « é »...