« L’État palestinien », ce dernier rideau de fumée qui gaza votre lucidité

On est le 23 septembre. On nous apprend que le démoniaque Manu Macron ferait une bonne action. 

Du haut de son autorité sans légitimité, il a donné à la France de reconnaitre l’existence d’un État palestinien, en application d’un pouvoir unilatéral tiré de l’article 52 de la Constitution.

Fait d’autant plus étonnant, nombre de pays sur-développés (Canada, Australie, Portugal…) se la jouant non-alignés à la politique de Trump, ont commis cet acte de reconnaissance plein d’intrigue. 

Plein d’intrigue, puisque les pays de l’OCDE ne font rien gratuitement. Particulièrement en ce qu’ils sont gouvernés par des dégénérés, servant depuis 70 ans la soupe à ces pauvres édentés de boomers qui ont bâti un monde où les capitaux, les services, les marchandises et les personnes sont juridiquement et moralement d’égale importance. Voyez le Traité de Rome de 1957…

Et pour cause, pour le peuple de Palestine, la mal nommée, les conditions sont pléthores :

- Reconnaissance de l’État d’Israël et de son droit à exister 

- Engagement à la non-violence et respect des accords passés (ex. Oslo) 

- Référence aux frontières de 1967 comme base territoriale 

- Instauration d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza 

- Libération des otages retenus par le Hamas Exclusion du Hamas de la gouvernance palestinienne 

- Démilitarisation de l’État palestinien Réformes de l’Autorité palestinienne (sécurité, élections, gouvernance à Gaza) 

- Conditions spécifiques selon les pays : 

-- Australie : reconnaissance d’Israël, démilitarisation, nouvelles élections 

-- Portugal : cessez-le-feu, libération des otages, exclusion du Hamas 

-- Belgique : libération des otages, exclusion du Hamas, réformes de l’Autorité palestinienne

N'est-ce pas abuser d'un peuple affaibli ?

Tel consentement violerait le droit international, toute convention signée sous la contrainte étant nulle (Convention de Vienne sur le droit des traités, article 52).

Quand bien même l'État serait reconnu dans ces conditions, il suinterait l'ingérence.

Pas d'armée, pas d'économie, un gouvernement boiteux et un territoire tracé à la craie, ni d'élections libres et des incitations très fortes à voter pour un parti laïc tout pâteux...

On ne donne pas 3 mois avant que les "non-alignés" ne finissent par céder GAZA CITY à l'ami Donald Trump pour en faire un nouveau BENIDORM.

Quand les canons de l'argent tonnent, les bons principes se taisent...

Ainsi crame le droit international d'un brasier visible depuis Saturne, car la Palestine ne remplit même pas les critères pour faire un État, selon la Convention de Montevideo (1933).

Et la coloration fantoche du prochain gouvernement "anti-Hamas" caractérisera une ingérence patente aux affaires de ce nouvel État, malgré 2§7 de la Charte de l'ONU.

Certes, le Hamas doit être conchié, mais la charité des gouvernements extrêmes-centristes est mal ordonnée. Ils sont comme Airbnb qui soutient publiquement #blacklivesmatter, ou Allianz qui se multicolore du mois des fiertés (l'orgueil étant d'ailleurs un péché...). 

Telles démocratures, comme celle de France, veulent caresser l'opinion sur le terrain géopolitique après leur avoir bien fessé les joues dans l'octogone politique. 

Comprenons-les. Du coté de nos inénarrables loulous (très) moyens-orientaux, le conflit est rude. 

Le sombre Hamas mène à l'État d'Israël une guerre à l'Algérienne ou à la Vietnamienne, et la Convention de Genève sert de cale porte. Ainsi dispose-t-il de moyen de pression assez considérables ; et la diplomatie occidentale, celle du Conseil de Sécurité de l'ONU en somme, devait peser de tout son poids.

Mais là où il y eut une abondance de péchés, il y aura une abondance de grâces. 

Alors plutôt qu'une marionnette sous un honteux protectorat macronien, envisageons, selon la volonté du Ciel, que l'État palestinien soit transfiguré par son aura de popularité, et que son siège à l'ONU lui confère toute souveraineté et autodétermination. 

Considérons qu'un parti palestinien, respectueux des valeurs de son prochain, refuse l'offense, l'intrigue et l'humiliation d'être dirigés par un conglomérat de laïcards. Et fort de la grâce des martyrs, ce parti rehaussera la dignité des siens et reviendra au nom de Judée. 

La Palestine ne portera plus ce nom qu'Hadrien donna, car humilié par la Révolte de Bar Kokhba. 

La nouvelle Judée sera ce qu'elle est : la Terre Sainte, celle de Béthléem, du Saint Sépulcre et du Golgotha. 

Terre convoitée et terre de passions, même le plus sec des franc-maçons a le coeur tourné vers elle, pour être la demeure éternelle du Christ-Roi.

Fondez alors un "État palestinien", et vous aurez le siège de toutes les conversions, là où la paix s'installera, là où les mosaïques de diasporas, ou les diasporas mosaïques, deviendront chrétiennes.

Encore faut-il, pour que la Jérusalem céleste approche, que la Judée terrestre revienne.






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