VOIR INTERNET EN FEU

    Internet... Quelle invention formidable ! Une oeuvre majeure, une trouvaille ingénieuse, une évolution fondamentale.

    Acte le plus divin de l’être humain, c'est l'invention la plus aboutie depuis l’ampoule. Voyez comme elles sont magiques ces petites ondes qui se meuvent dans le temps et l’espace pour porter l’information... Comme elles sont incroyables ces grosses boites sophistiquées qui calculent des 0 et des 1 à toute allure et qui permettent à deux personnes à deux coins opposés du globe de jouer une partie d’échecs, ou bien d’échanger des photos de vacances si mieux n’aime. Sachez-le, le partage de l’information était la première des perspectives lorsque l’internet fut créé. 

Et qui n'a jamais connu ses premiers émois dans ces cybercafés où l’on s'en payait une bonne tranche entre amis, à jouer en LAN sur Counter Strike ou Quake II... Que de bons souvenirs. Que de douces félonies lorsque l'on se trouvait à télécharger les premières musiques accessibles sur un logiciel pirate. Avant Spotify, c’était vingt minutes pour télécharger Blue Orchid de The White Stripes... C'était un moment fort - que dis-je- l'âge d'or de mon adolescence.

    Mais voilà, l’expérience a plutôt mal tournée... 

    Donnez aux gens du monde les plateformes pour échanger du savoir, et ils finiront par se rassembler en petites communautés. Donnez l’opportunité à l’individu d’être bienveillant, et il finira par invectiver, souvent sans raison et anonymement, celui qui aura acquis du succès. Donnez-lui le don de la télépathie et de la téléportation, et il finira par se créer des mondes très laids, comme Tik Tok, Instagram et Metaverse. Internet est devenu l’amplificateur de ce qu’il y a de plus rance dans l’humain. Il n’y a plus de barrière entre la pensée et l’action. « Je pense mal, je parle mal ». Il n’y a plus de filtre, et désormais chacun se contente du premier niveau de lecture. 

    En communauté, le singe d’internet est conforté dans ses opinions par ses semblables. Suggérer au macaque du web de revoir ses positions, c’est comme l’insulter. Lui passer une référence littéraire, l’inviter à se cultiver, c’est lui frapper d’un coup d’épée le flanc. C’est ainsi que le vaniteux qui n’est pas à la hauteur de ses prétentions ressent la contradiction. Or, je n’ai aucun plaisir à faire souffrir, mais quand les sensibilités sont si exacerbées qu’un simple « bonjour » pourrait brusquer, au motif que le mot leur serait trop élitiste,  je n’hésite à éprouver, à piquer, à pincer très fort. Ils veulent opposer la morale à quiconque penserait différemment ; c'est le fameux « tu n’as pas le droit de dire cela, c’est immoral » ; et l'étonnant « respecte mes sentiments », ce à quoi je réponds : non. Ces simples propos justifieraient à eux seuls que je sois traité de « nazi ». Ce serait si simple... Tant pis. Quitte à prendre le risque de heurter, autant le faire à fond. D'ailleurs, j’atteste devant l’Éternel vengeur que la sainte Gifle est la solution. Une belle baffe permet de se confronter à l'adversité, et de sentir que l'on a un corps en dehors du virtuel. Donc pour offrir de la correction éducative, je me tiens naturellement à votre disposition pour vous servir. Ce n'est pas personnel. J’ai juste envie de vous faire ravaler cette tendance à vous complaire dans de tristes idées reçues, préconçues, pré-mâchées et prêtes à dégobiller. Car, chers amis, vous ne faites que vomir, et vous faites vomir. Alors comptez sur moi pour vous brusquer, vous tancer, vous exprimer tout mon mépris. Je serai celui qui ira toujours à contre-courant, celui qui sera toujours du camp minoritaire, celui qui aime se battre à 1 à contre 10. Et si vous vous rassemblez en légion pour que votre bêtise progresse, je serai le dernier debout à courir dans votre direction avec fourche et torche incandescente. 

Comme tant d’autres, la censure m’évincera un jour. Les gérants de plateforme n’accepteront rien d’autre que la pensée officielle, ou une forme de « pensée unique ». Vous devrez penser selon les mots-clés tendances, les mots-dièses, et les soutiens de circonstances, comme « Save (suivi du pays de ton choix », ou « Je suis (suivi de la victime de ton choix) ». Tu détesteras ce que l’on te dira de détester, tu aimeras ce que l’on te dira... Le rêve conjoint du politique et du financier est que tu vives un bonheur virtuel, dans un lieu où sera abolir la négativité, autrement dit une part significative du réel. 

    J'ai connu internet à ses balbutiements, et c'était un lieu où l'on voyait les belles choses ; où les talents amateurs brillaient. Revoyez donc cette vieille vidéo où un Japonais reprenait Canonball à la guitare basse en qualité 240p, filmée avec un Blackberry incassable. Qualité hideuse, mais génie hautement appréciable. J'ai vu les Goa.com, les débuts de Twitter, j'ai gravi le haut de la montagne. Et vous savez ce que j'y ai vu ? La Terre promise. Une Terre de bienveillance, de courtoisie, d'envie, de partage. Une Terre où l'humain est un humain qui surmonte ses vices, ses petites haines, sa jalousie et ses rancoeurs. Une Terre où l'échange est Loi et où les moissons donnent vie à la plus belle des cultures. Cet Havre de paix, je l'ai connu, et je le vois à présent en rêve. Il est doux pour l'esprit, comme le chant du colibri ; il apaisant pour l'âme, comme une composition florale. 

 Il n'est pas de place pour les publicités tapageuses, ni pour ceux qui commentent, polémiquent, pinaillent. On se fiche du dernier produit à la mode. On veut pas stimuler la consommation. Il n'y a pas de "critique cinéma" ès qualité glossateur du dernier blockbuster ; il n'y a pas de "droppshippers" qui feignent l'amitié sur "selfie". Garde tes produits ignobles pour toi et tes proches, et évite de te reproduire ! Il n'y a pas d'étiquettes politiques, pas d'anti-Islam, pas d'avatar illustrant un croissant vert sous une signalétique "interdiction de se garer ici", ou autre produit de l'infirmité de l'esprit ; pas d'antisémites primaires, dont le cortex moteur n'est capable de déclamer qu'une seule phrase : "c'est la faute à Israël" ; pas de drapeau qui revendique ce que la science appelle des "dysphories de genre", car chacun garde son intimité pour soi ; pas de casaniers qui ont peur de ceux qui sont différents d'eux, à défaut de fréquenter la foule et d'avoir un semblant de vie sociale ; pas de frustrés qui pestent contre les femmes et trouvent du réconfort dans le marchand de conseils pour vivre, ou dans ces immondes troupes de gamers et de masturbateurs de catégorie 1 sur le classement du diabète. Non, sur ses plaines du Printemps éternel, j'y ai vu des commentaires élogieux, des encouragements, des mots agréables qui confèrent joie et bonne humeur à celui qui les reçoit. Gloire à celui qui ose la création, quand bien même ses débuts seraient poussifs... Sur ces champs dorés, chaque atome est lié par une chaine de bienveillance. Sur ces réseaux idéaux, chacun sait qu'un compliment en appelle à un autre, car qui reçoit un hommage sera tenté d'en donner à d’autres. Comme pour toute idée, la contagion de la bonne humeur est une réalité. Mais dans le monde virtuel, la sympathie est toujours suspecte, voire hérésiarque. 

    Ma solution ? Sur chaque commentaire, terme d'invective ou de médisance, devrait s'afficher photo d'identité et curriculum de son auteur. Il y aurait de quoi rigoler, n'est-ce pas ? Car aller sur un réseau, ce n’est pas pousser les portes de l'Eden ; c’est traverser le mur du çon et s'installer sur une terrasse avec vue sur le séant. C'est voir son pote âgé devenu toxique. C'est croiser l'animal fantastique de la fibre optique, celui au plumage délabré par plus de deux heures quotidiennes sur internet. Or, dans quel état sera son cerveau dans 10 ans ? A trop vivre sur le virtuel, qu'aura-t-il à dire ou à se souvenir, sur son lit de mort ? "Ah, tiens. Je me rappelle de mon thread sur l’intersectionnalité". Deux heures par jour, cumulés sur l'échelle d'une vie, ça donne... beaucoup d'années. Bien trop de temps passé dans le vide, à vivre pour le vide, et à produire du vide. 

    Je m'adresse donc directement à vous, les singes : vous faites subsister des médias qui vous font réagir à des actualités insignifiantes. Ces dépêches ne vous concernent jamais directement, et n'auront jamais un seul retentissement dans votre quotidien, pourtant elles vous perturbent. Vous tapinez pour les "créateurs de contenus" qui vous donnent votre petite dose de polémique. Généreux, vous versez parfois des dons à ces mendiants fortunés. Or, si une œuvre était si bonne, il suffirait de la commercialiser, non ? Pourquoi quémander une rente mensuelle ? En vérité, depuis la "révolution digitale", la dignité est morte. Tous ces appareils qui vous donnent la possibilité d'avoir votre propre monde dans votre poche représentent un désastre. Donc je souhaite que brûlent ces plateformes, et qu'elles brûlent d'un foyer gigantesque que l'on pourrait observer depuis l'Alpha du Centaure. Mais en cela, le risque serait de détruire vos psychés, parce que vos consciences auront fini par fusionner avec le virtuel. Car vous n'êtes qu'un avatar ; vous êtes l'avatar de votre petite humanité.

    Je serai donc le dernier à me dresser devant les idolâtres, à briser vos croyances, à vous questionner sur les hyènes, les fauves, les bêtes de foire que vous encensez, et pour qui vous seriez prêt à sauter dans le vide. Vous brisez votre rythme naturel, vous restez éveillé par ceux qui veulent vampiriser votre temps d'attention. D'abord, votre temps de cerveau disponible, et ensuite toute votre âme. Chaque "scroll" est la roulette que vous lancez dans l'espoir d'avoir une information intéressante, mais le drame c'est qu'aucune ne l'est, et toutes sont inutiles. On vous sert des sujets qui n'ont que peu d'incidence sur le sort du monde. Alors je serai là, également, pour reprocher au journaliste de faire un travail de cochon. Vous invitez un politicien-polémiste au rabais ? Je vous insulte, puis vous en énoncent les raisons. Vous jetez le nom d'un homme en pâture ? Je vous appelle à la modération et vous enjoint à bien vous faire enfourner. Car enflammer vos passions tristes est mon petit plaisir. Vos sensibilités exacerbées ne méritent que le chalumeau de mon irrespect absolu. L’internet, vieux et malade, n’a rien du bon vin. Il a seulement tourné au vinaigre. Et tel le Phoenix dépérissant et dont l’instinct lui intime de se consumer, je serai la petite conscience qui susurre aux oreilles des réseaux que leur existence est vaine. L’usage qui en est fait par les hommes rend nul et non avenu ce miracle qu’était internet. Cette machine à aliéner et à uniformiser mérite la surchauffe d’indignations. Les petites idéologies devront être excitées jusqu’au point de rupture. L’émotion de ces acteurs, qui se seront donnés corps et âme à cet enfer virtuel, devra être poussée à son paroxysme, jusqu’à atteindre la lassitude générale. Cette énergie, bêtement dépensée, sera sollicitée jusqu’à ce que l’esprit de l'aliéné que vous êtes en vienne à céder, et ne soit plus capable de ressentir d’émotions. Je suis le pourfendeur de vos systèmes nerveux. 

La tyrannie de l’image est un meurtre permanent pour l’intelligence. Vous n’êtes plus capable de créer, d’imaginer, de ressentir ce qui est subtil, ni de capter le fin détail qui donne à l’oeuvre toute sa saveur. Prisonniers de vos geôles mathématiques, je vous fais oeuvre de grâce. Je ne fais que vous montrer la voie vous menant à penser les méandres de vos basses habitudes. 

    Ainsi, vous serez poussés à embrasser la beauté de l’art : les vers de Molière, les compositions de Mozart, la philosophie de Spinoza et bien d’autres encore. Au travers les flammes, je relèverai votre bêtise, votre aliénation, votre servitude intellectuelle et la mollesse de votre existence. Par-devant votre sempiternelle désir de vous divertir, j'accuse le professeur des universités qui passe son temps à se plaindre sur les réseaux et/ou réagit à la moindre actualité, alors que tout ce temps qu'il consacre au nihilisme pourrait lui servir à créer du concept. Je plains ce pauvre diable qu’il se soit démené pour décrocher l’agrégation, mais sans plus d’ambition. Une fois son titre obtenu, l’intellectuel devient une énorme larve consumériste parmi tant d’autres, ne faisant désormais que de se plaindre de retards de train ou de livraison sur Deliveroo. Fini Bourdieu, Aron, Girard, Guénon... C'est Voltaire qu'on assassine. La pensée française pourrit. C'est un triste mimétisme des méfaits des Américains qui, eux, ont érigé la cupidité en standard. Et si les amerloques ne peuvent revendiquer aucun intellectuel qui fit date, c’est bien pour cette raison. Mais qu’importe. Que chacun fasse ce qui concourt à son bonheur. Je ne leur en veut pas d’être ce qu’ils sont, car leurs moeurs dégénérées ne me concernent pas personnellement. Mais c’est l’internaute prosélyte qui me pose problème. Celui qui veut imposer ses normes, qu’elles soient hygiénistes, pseudo-humanistes, ou écologistes. Leurs reproches sont des injures, et il faut répondre par le mépris et la remontrance sèche. Le message doit être entendu. L’animal doit être confronté à plus féroce que lui pour qu’il cesse de grogner.  Alors répondez-leur, soyez fermes, implacables, intransigeants, déconstruisez méthodiquement, mais brièvement, leurs dogmes crétins. Ne passez pas trop de temps sur leurs cas, mais dès que possible, faites leur savoir qu’ils sont dans l’erreur, alors même que vous n’êtes pas "un opposant politique", partisan et confus par l'esprit de clan. Ils n’y comprendront rien, car leurs cerveaux malades ne savent qualifier quelqu’un autrement qu’en lui apposant une étiquette. Mais ne perdez pas tout votre temps à débattre avec des personnes qui n’ont qu’internet comme moyen d’expression. En vérité, ces gens sont des parias, des difformes, des ignares mal éduqués. À l'extérieur, leurs voix ne portent pas, personne ne les écoute, ils vivent têtes baissées. Ne descendez qu’occasionnellement dans cette caverne de Platon, lieu où la Lumière des arts ne brillent plus. L’esprit libre et éclairé ne voudrait jamais y descendre, mais la violence et l’ignorance ne peuvent rester inconnues à votre regard. 

Ce marasme qui existe dans les sphères connectées, bas-fonds de la raison, pullulent aussi dans la vie réelle. On  croise nécessairement ces primates « hyper-connectés », et personne n’est à l’abri qu’un jour, in vivo, l’un d'eux éclabousse nos souliers de ses idées idiotes. 

    Mettre le feu à internet, c’est alors créer le chaos dans un esprit. Lancer qu’internet est la poubelle de la pensée, c’est soutenir que la psyché, les litotes de votre interlocuteur sont quelques déchets de plus sur la toile et dans le monde. Et le seul traitement acceptable pour de tels détritus est l’incinération. Le recyclage est inenvisageable, car aucune moisson ne s’est faite sur du compost de compost. Donc si votre environnement est malsain, osez sortir du lot. Si vous baignez dans l’esthétique de l’art, vous penserez bien et verrez les choses clairement. Avec la pensée philosophique, nous acquerrons, nous, des bras assez puissants pour grimper la corde des causalités : Pourquoi cette conclusion ? Quelle prémisse de départ ? Quelles étapes du raisonnement ont été appliquées ? Pourquoi ? Dans quel but ? L’intérêt d’une parole ou d’un acte doit toujours être interrogé. À qui profite le crime ? Cette dernière question est toujours éludée sur les réseaux, où l’on se contente d’étudier les choses en surface. Combien relaient un article de presse rien qu'en ayant lu le titre ? Combien citent une phrase sans en rappeler le contexte ? La tempérance n’a pas sa place sur les réseaux. Seuls les braves, les lecteurs, les patients, les attentifs se hisseront sur les épaules du Géant. Tout est inscrit dans le Livre. Tout. En détails. Et ce, grâce à un auteur qui a la passion d'éduquer. Le discours, l'oralité est trop lacunaire, trop synthétique, trop partielle. Elle ne laisse pas l'occasion aux mots d'être étudiés, aux propos d'être comparés, jaugés, sous-pesés et confrontés à la critique. La parole, c'est "j'ai raison, et voilà pourquoi". L'écrit, c'est "j'ai quelque chose à t'expliquer, donc regarde et n'hésite pas à te faire ta propre opinion". L'écrit, c'est pour les penseurs. La parole, c'est pour les "influenceurs". Les gourous d'internet l'ont fort bien saisi.

 En somme, on aurait presque hâte que les casques de réalité virtuelle soient la pratique dominante. On aurait alors tout le loisir d’exercer les plus petites manœuvres de persuasion pour obtenir ce que l’on veut du lobotomisé. Un droit social, un avantage tarifaire, une belle place professionnelle... Son cerveau résolument désarmé par la technologie dolosive. La preuve : sur internet, les formats se réduisent d’heure en heure. Les contenus, vidéos et textes doivent être plus courts, encore plus courts et toujours plus courts. « Tiens, un sketch ! Attends, dix secondes de concentration ? C’est déjà trop ! ». La télévision permettait déjà de « zapper » le programme que l’on estimait peu intéressant. Internet, c’est pareil, mais dans une mesure qui dépasse l'entendement. Le plus résistant aux manipulations sera toujours le plus agressif. Il dira que l’on est vieux jeu, dépassé, obsolète... Des mots de vocabulaire qu’il est d’ailleurs illusoire de mettre dans sa bouche. 

    Après tout, on n’aurait peut-être rien compris à l’époque... Mais c'est faut. On ne l’a que très bien comprise. On sait se taire quand il le faut pour observer les choses sereinement, alors que tant d'autres ne s’empêchent jamais de déblatérer. L’étude de cette époque est assez aisée, mais elle doit être minutieuse. Elle est facilitée quand on dispose d'un point de comparaison majeur, essentiel, fondamental : les Temps d’avant. Les Temps du papier, de la rencontre physique, du goût de l’effort prolongé, de la récompense rare. Ces temps contrastent largement avec ceux où chacun obtient sa dose de sucre à volonté, sans modération, à grand renfort de boutons « like », « coeur rouge » et « partage ». Or, ces petits honneurs ne flattent que les crédules et les anxieux. En vérité, l’esprit méprise ces compliments trop nombreux et trop faciles, tout comme les menues gloires qui, une fois survenues, donnent l’impression de la consécration. Toute volonté de progresser s'estompe alors. Chaque minute que l’idiot passe à animer son réseau est une minute qu’il ne consacre pas à ses proches. C’est une minute de perdue. Et c'est le début d'un long déclin.

    Alors, perturber l'internaute n'est donc pas seulement un enjeu de civilisation, c'est une hygiène personnelle qui nous empêche de sombrer avec les masses.

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