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Affichage des articles du 2025

Phenomenon avec John Travolta, un film pas si con

Dans les années 90, on avait du lourd film dramatique qui osait le sentimentalisme. Comme Phenomenon, un bon mélodrame avec une solide réflexion (métaphysique, pour être pédant) sur l'intelligence. C'est l'histoire de Georges, un mec de la petite classe ouvrière, d'un petit village, qui est nul en drague et qui vient de fêter ses 37 ans. Il reçoit un soir une vive lumière sur le cône, après avoir levé sa pinte de bière vers le ciel. D 'emblée, on y voit une grâce de l'Esprit Saint qui lui rend la politesse au centuple. Première occurence de l'amour divin. D'un coup, George le garagiste se met à avoir une super-intelligence qui lui permet de lire des livres très vite et d'avoir de super idées. À tel point qu'il n'en dort pas de la nuit, sentant sa chair trop limitée pour son esprit. Il  développera même un don de télékinésie, tellement sa puissance déborde...  Homme simple, donc réceptif à la grâce, il témoignera toutefois d'une belle comm...

"Celui-ci je le garde" ; ou le portrait très fasciste d'une cliente qui n'avortera plus

Notre génération est ignominieuse de contradictions et de faiblesse. Mais dans sa souffrance, elle se reprend peu à peu. Voici une jeune dame de 26 ans avec un corps à tenter un saint. Elle souhaite mettre un "bon coup de pression" au géniteur du bébé de 4 mois qu'elle porte. Du moins, ce "coup de pression", c'est moi qui lui suggéra, puisque, forte de ses recherches sur Google, elle songea d'emblée à l'action en recherche de paternité. Bon réflexe. Sauf qu'il faut que l'enfant soit né. Foutue fiction juridique, sur laquelle on reviendra pour lui mettre des coups de taloche. Elle explique avoir connu pendant deux ans un homme qui a 10 ans de plus qu'elle. Le loustic va sur ses 36 ans. Blédard invétéré, il passe le plus clair de son temps au Maroc. Il est surtout de cette génération de neo-païens acculturés qui souffrent d'autant de contradictions qu'ils ont de cheveux sur le crâne (pour la plupart). Il croit en Dieu, mais a des re...

Être avocat en démocrature - une grande croix et une petite bannière

La France connait une bonne grosse démocrature , dont les critères sont les suivants : - des contre-pouvoirs éteints (la presse criarde détenue par quelques milliardaires), attiédie (des journalistes indépendants menacés, et une avocature vieillissante et transie dans son propre confort) et une justice   asséchée (avec des juges de bonne foi, mais sans budget sérieux ni effectif suffisant) ; - des droits consacrés par divers lois et traités, mais peu appliqués : invoquez le principe de fraternité devant le Tribunal administratif et vous aurez droit à un mur ; demandez l'assistance d'un avocat en garde à vue, et un officier de police judiciaire, craignant de finir après 18h, dissuadera le mis en cause d'attendre la venue du juriste... - des citoyens désabusés : ceux qui ont des idées politiques enragent de croire qu’ils ne peuvent les faire appliquer ; - des citoyens endormis : ceux-là qui aiment leur petit confort et leur vie de consommation ; - des citoyens dépr...

"Traité d'Éthique" de Joakim Joseph Jordan, le livre que notre génération attendait

"Traité d'Éthique", sous-titré "ou comment tenir debout dans un monde de travers", n'est pas un exercice de style, ou un essai d'histoire ou de sociologie. C'est une démonstration. Le tout est très solide. Je ne dis pas cela au seul motif que l'auteur est une sorte de jumeau spirituel.  Vous savez, le genre que l'on écoute, et qui nous fait penser : " celui-ci pense comme moi, quasiment au mot près ".  Toutefois, je ne connais pas Joakim Joseph Jordan, bien que je l'écoute, plus que régulièrement, depuis que j'ai découvert en lui  le souffle du  roua'h hakodèch par sa  vidéo d'analyse du dernier la Vérité si je mens , sortie en août 2019, et introuvable depuis. L'auteur est manifestement plus jeune que moi, et il va sans dire qu'il a de l'avance... en particulier sur le cheminement spirituel. Oui, j'apprécie qu'il soit dévoué à la Sainte Église Catholique et apostolique.  J'aime qu'il ait...

« Une bataille après l’autre » de Paul Thomas Anderson est une purge épouvantable

Extorsion de fonds Comment soutirer 31 euros à un couple de jeunes intellos qui, d’habitude, ne va jamais au cinéma ? En sortant un film avec Paul Thomas Anderson à  l’affiche.  On ne va plus au cinéma, car l’industrie est dégueulasse d’idéologie et de scénarios simplets pour des gens simplets.  Même les films les mieux réalisés ont le vice de se dire « engagés », demeurant toutefois de vastes torche-culs en guise de manifestes politiques. Scénario AI generated En cela, la dernière production de « PTA » est du véritable papier de verre. Le film commence avec un gros plan sur le visage d’une femme misandre, croisement entre Grace Jones et Mike Tyson, qui marche d’un pas déterminé.  Ça sent le roussi.  Le mauvais présage se confirme quand elle se met, très longuement, à dicter un plan pour libérer des familles mexicaines d’un centre de rétention.  En fait, pourquoi pas.  Mais on pressent une arrivée massive des caricatures, dont les soldats américains à ...