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Affichage des articles du 2025

Une Affaire de principe ; ou José Bové contre le cartel narco-technocratico nazi

Vous avez tous vu au cinéma "une Affaire de principe", réalisé par Antoine Raimbault. Sorti en l'an de disgrâce de 2024, ce récit narre le combat de José Bové au Parlement européen contre les lobbies du tabac. La structure du scénario est assez simple, pour ne pas dire linéaire : Présentation des personnages >Présentation du contexte > Péripétie n° 1 : mise en cause et démission d’un député européen > Contre-enquête : José Bové part à Malte, véritable nid à corrompus ; sa petite stagiaire épluche des rapports à Bruxelles > Révélation : la mise en cause était, en fait, injustifiée Péripétie n° 2 : confrontation avec le chef des conjurés, l’ordure José Manuel Barroso Révélation n° 2 : les lobbies du tabac sont partout > Coup de grâce : publicité des révélations (c’est la stagiaire qui a fait les photocopies)  Fin heureuse : vote et adoption du « paquet neutre » ; l’industrie du tabac finit en slip et les lobbies au chômage. Chiant, non ? Voici quelques pistes...

Ces phrases qui ont élevé mon niveau de conscience

 « Dieu vomit les tièdes » Réplique fascisante entre toutes, c’est une formulation du verset 3:14 de l’Apocalypse qui a été popularisée par un quelconque film français (pléonasme). Couplez ceci à du Saint Augustin, et vous apprenez que l’action amène à la chance. Et ceux qui s’abstiennent d’exercer leur libre-arbitre,  divin et sacro-saint privilège octroyé par le Très-Haut,  ceux-ci sont damnés, et d’une damnation profonde et presque irrévocable. Alors il importe beaucoup de n’être pas un fade, un mou, un moyen qui est d’accord avec tout le monde et qui fait tout comme les autres. C’est une véritable injonction à ne pas se palucher devant la dernière « sortie Netflix », à assumer ses frustrations, à les surmonter ; et à faire des efforts vestimentaires et alimentaires pour avoir une apparence décente et ne pas avoir l’air d’un semi-crapaud que l’on placarde sur des « back offices » de Didier Lequidam, diplômé en servilité és qualité .   « Toujours courtois, jamais c...

Le Journal de minuit ; ou l'introspection au plus sombre de la nuit

Nuit du 7 février, j’endure une insomnie carabinée. Demain, je reprends l’enseignement après deux années d’arrêt. Pour moi, cette mission est sacrée.   Cette nuit, je suis surtout tracassé par des difficultés relationnelles qui m'irritent depuis des semaines… L'autrui est prenant, fourbe, orgueilleux et peu intéressant. Dévier d’un iota de ses desiderata, c'est s’en faire un ennemi mortel. P laire ou se faire anéantir. Peu chanceux toutefois ceux qui ont croisé mon fer... Qu’importe. Quelque part, j'ai peut-être un ami. Et l’un d’eux vient de paraitre un livre. À compte d’auteur certes. Et je viens de le recevoir dans ma boite aux lettres.  Très sincèrement, je n’aime ni le jaune ni le vert, mais cette disposition malheureuse des couleurs couvre certainement le récit de superbes tourments. Des tourments qui seraient le reflet des miens. Aussi je ne cherchais pas de remède, mais seulement à me plonger dans l’esprit d’un homme doté de l’expression la plus addictive.  En s...

Anti-hommage à Jean-Marie Le Pen, hypocrite fini

Je suis contraint de me joindre à la foule des dégénérés, des manants, des tocards qui célèbrent le trépas d'un homme, puisque nous vivons une époque dans laquelle plus rien n'est sacré. Cependant, je n'épouserai point la liesse du plus simple.  Nous devons prendre Jean-Marie Le Pen pour ce qu'il est, et c'est le Prince Murat qui en parle le mieux : il était une parodie d'homme de droite, un pantin, une construction médiatique, aussi certaine qu'un Hassen Chalghoumi, que l'ouvrier Stakhanov et que Big Brother. C'était une espèce de  monomanique, obsédé par les "arbres" et les "noix".  Ce n'est pas la belle droite du Comte de Paris ou de Monseigneur Crépy. Ce n'est pas Bernard Lugan, Joseph de Maistre ou  François de La Rochefoucauld, mais un hypocrite fini qui s'est compromis avec la gauche et les partis dits "de gouvernement". Il fut le parfait laquais de tous ces politiciens de carrière sous-instruits et su...

« Le bonheur partagé est-il divisé ou doublé ? » ; ou Montréal et l'art de la flatterie servile

Il faut distinguer, mon capitaine.  Le bonheur est la joie qui dure, qui dure et qui dure…  Comme celle de discourir devant cette noble assemblée !... Et devant ce jury de renom !  Le bonheur... n’est pas que le silence de la douleur.  C'est, par exemple, l'enivrement, l’émerveillement, le plaisir, l’extase continu de me retrouver en terres canadiennes :  De vos vastes plaines, taiseuses et verdoyantes, à vos villes aux tours immenses qui trônent sur le monde avec élégance, mais sans grandiloquence ;  De la majesté de vos cerfs à votre digne feuillage de lys et d'érables ;  De vos dames accueillantes qui ne dédaignent jamais une perspective d’accouplement à l’infinie gentillesse de votre population...  Car vous êtes bien aimables, chers Canadiens ; ce n'est pas un cliché !  Vous êtes si gentils que même votre faune vous imite, puisque sur la route qui va d'Ottawa à Montréal, j’ai été salué par trois ours bruns, deux caribous et un lombric....